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Cédric Hervan
14 mars 2008

"Le der des ders, de la der des ders..."

Ceux qui passent, de temps à autres, sur le blog, on pu remarquer l'intérêt que je porte à la "drôle de guerre", celle de 14 !

Cet intérêt, est non pas militaire, car étant profondément un non-violent dans l'âme. Ce ne sont pas non plus les retours d'un grand gamin ayant jouer au "pan-pan", petit...

Cet intérêt, n'est pas non plus, une passion pour une grande phase de l'histoire géopolitique qui a boulversé l'Europe depuis presque 100 ans...

Tout est né par la lecture du recueil "lettres de poilus", suivi de l'envie de faire quelques ébauches, devenus croquis qui se sont, petit à petit, mués en embryon d'histoire, à l'aide d'Ed...

Ému par cette lecture, je pensais que chacune de ces lettres était une histoire digne d'être illustrée et qu'elle cachait à chaque fois un destin, une personne, une personnalité, un passé et pour certains seulement, un avenir... Des histoires qui racontées aujourd'hui ne sembleraient pas plausibles, tant elles sont pleines de rebondissements et de péripéties.

C'est pourquoi, je ne pouvais passer à côté du décès de Lazarre Ponticelli, ce 12 mars dernier, le dernier poilu français, "le der des ders, de la der des ders", à l'âge de 110 ans.

Je vous invite à découvrir son histoire car elle est le parfait exemple de ces incroyables, mais hélas malheureuses, histoires...  Par ICI.

Une page qui se tourne...

Lazare_Ponticeli

Une petite évocation libre et personnelle, le voilà désormais en plus, un personnage de BD...

L'article de Libération...

"Le dernier poilu est mort. Hier. A 110 ans. Et son histoire résonne étrangement. C’était un Italien, un immigré, un sans-papiers. Un sans-le-sou. Un tout p’tit gars. Un enfant de 9 ans fuyant un pays natal où l’on crevait la dalle.

Quand il arrive à Paris, en 1906, Lazare Ponticelli ne connaît ni le français, ni l’alphabet, ni personne. La France l’accueille, c’est du moins ce dont il veut se souvenir. Il se débrouille, vit de petits boulots, devient entreprenant, entrepreneur, ramoneur. La guerre éclate. La Grande. Lazare voit les Français partir, on dit «la fleur au fusil». Lazare, lui, est parti parce que «tout le monde était parti. Tous les Italiens et les familles étaient partis.» Plus de travail. Le front pour seul horizon. Lazare défend la France «parce qu’elle [lui] a donné à manger». Mais la France ne voit en lui qu’un étranger. Et le confie à la Légion étrangère. L’Italien sait à peine se battre, il subit les tranchées, les obus, le croc des barbelés. Il voit les copains massacrés, asphyxiés. Lazare ne sait pas pourquoi il se bat. Ceux d’en face non plus. Il le comprend, très vite. «On se tirait dessus et on ne se connaissait pas. Pourquoi ?»

En 1915, l’Italie rangée auprès des Alliés, la France renvoie Lazare chez lui, entre deux gendarmes. Et Lazare recommence la guerre en Italie. Mêmes horreurs, même fraternité, jusqu’à l’Armistice. Quand Lazare cherche à se faire démobiliser sous uniforme français, la France refuse : elle ne veut pas de lui. Lazare insiste et obtient gain de cause. De retour à Paris, le petit Rital se marie, fait fortune, mais il n’oublie pas. Il peut pas oublier «tous ces jeunes tués». Le «gâchis» comme il dit. Il le dénoncera toute sa vie. Hier Nicolas Sarkozy lui a rendu hommage. Au nom de la Nation. Il est vrai que Lazare, en 1939, avait obtenu ses papiers…"

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11 mars 2008

Mille echcuses !!!!!

Avant toutes choses, mes plus sincères et plates excuses pour les millions de fans venus m'attendre ce week-end à Lille, sans que hélas, je ne puisse m'y rendre, cloué au lit, par les affres de l'hiver et de ces petits soldats microbes !!!! J'essaierai de me faire pardonner à une prochaine occasion... Sorry !

En attendant, ça fait près d'une semaine de retard dans les dents, comme si il me manquait ça ! Je reviendrai vous parler des Schoenfeld bientôt avec quelques images et quelques nouvelles aussi...

En attendant encore quelques persos de carnet, sépia cette fois...

visages_s_pia

4 mars 2008

Poilus...

Cela faisait quelques temps que je n'avais rien posté à ce sujet.

Trop absorbé par ce premier tome des Schoenfeld, je n'ai pas vraiment l'opportunité de travailler sur ce thème, mais cela n'empêche pas de temps à autres, après un journée de travail de reprendre mes pinceaux et mon aquarelle et de dessiner quelques persos.

Je les ai scannés et rassemblés en quelques pages de croquis, en voici deux extraits...

Pl_croquis_poilus_5

visages_de_poilus

Cédric Hervan
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